Des crimes de masse, visant essentiellement des populations civiles, ont été commis les 7 et 8 octobre par des milices armées du Hamas dans de très nombreuses localités israéliennes. Ces actes de terrorisme nient toute idée d’humanité et nous révulsent.
Le gouvernement israélien a choisi de riposter en mobilisant une énorme capacité de destruction et de mort.
L’armée israélienne soumet la bande de Gaza à des bombardements d’une violence inouïe et à un blocus total. Près de la moitié des habitations ont été détruites. Les hôpitaux, les écoles, les ambulances sont visés. Les habitants sont privés d’eau, d’électricité, de carburant, de nourriture, de médicaments. Un véritable effondrement humanitaire est en cours. Des milliers de femmes, d’hommes, d’enfants (plus du tiers des victimes) périssent sous les bombes. C’est un massacre de masse. Ce sont des crimes de guerre.
En Cisjordanie occupée, la population palestinienne est soumise à la violence redoublée de l’armée et des colons ainsi qu’à un bouclage du territoire.
Comme l’a rappelé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres : « aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international », qui est le même pour toutes et tous, à commencer par le droit international humanitaire.
Il est urgent d’agir. La résolution de l’ONU appelant à une trêve humanitaire votée par la France, est un point d’appui. La France doit maintenant concrétiser son vote en faisant pression sur le gouvernement de l’État d’Israël pour que la résolution soit mise en application, et rejouer un rôle diplomatique qu’elle avait renoncé à assumer.
Nous exigeons immédiatement :
- Un cessez-le-feu avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population
ainsi que le retrait de l’armée israélienne de Gaza. - La libération des otages
- La mise en place de corridors humanitaires pour acheminer les produits de première nécessité.
- La protection de toutes les personnes civiles quelle que soit leur nationalité.
- La levée du blocus de Gaza en place depuis 2007.
- La fin de la politique de colonisation en Cisjordanie et Jérusalem-est.
- La reconnaissance de l’État de Palestine par la France sur la base des frontières de 1967, avec
Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’État israélien, pour que les deux peuples réconciliés
vivent en paix et en sécurité. - L’application de la résolution n° 242 du Conseil de sécurité des Nations unies de 1967, exigeant
le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés, pour une paix juste et
durable !
SIGNATAIRES :
AFPS (Association France Palestine Solidarité), Amnesty International, CGT, CMDDF (Comité Manche Droits des Femmes), Coopérative Citoyenne, FSU, Génération.s, GRS, LDH, Les Écologistes (EELV), LFI, La Libre Pensée, MJCF (Mouvement des Jeunes Communistes de France), Mouvement de la Paix, MRAP, NPA St Lô, PCF, PS, Solidaires, Vert-Jaune-Rouge.