Rassemblement Cherbourg jeudi 16 mai à 18h, place du théâtre

Le centre Manche aura également une initiative dans les prochains jours. Face à la perpétuation depuis plus de 7 mois, de l’horreur à Gaza et des exactions en Cisjordanie et à Jérusalem-est, le gouvernement israélien, malgré les appels au cessez-le-feu et à des propositions d’accord persévère dans sa « stratégie » mortifère pour le peuple palestinien, pour lui-même et pour le droit international. Nous n’avons de cesse de rappeler aux gouvernements français et occidentaux d’agir clairement et fortement. Nous attendons toujours que la France et l’Union Européenne agissent clairement dans ce sens par un soutien fort aux actions entreprises vers les instances internationales et posent des sanctions envers l’actuel gouvernement israélien qui ignore toutes les recommandations. Nous déposerons une motion en sous-préfecture afin d’exiger du gouvernement français une reconnaissance de l’Etat de Palestine comme plusieurs pays l’ont fait ou vont le faire ! Enfin, nous sommes scandalisés par les atteintes aux libertés publiques exercées par les préfets sous les ordres du gouvernement. Les interdictions, les entraves doivent cesser. De même, que les faux procès en antisémitisme sont insultants et indignes alors que nous exigeons la paix et la justice au Proche-orient. Si l’antisémitisme doit être combattu avec fermeté, cette instrumentalisation de l’antisémitisme comporte de multiples dangers, dont celui de le favoriser in fine.

Camarades animaux, levez-vous !

Environ 25 personnes étaient présents ce mardi 7 mai au soir à Avranches pour une conférence sur la place de l’animal dans l’agriculture, organisée par la section Sud Manche PCF Manche dans le cadre de la campagne des Européennes. Merci à Jacky et Philippe pour l’installation de la salle.

Plusieurs intervenants programmés :

Sophie Barreau, formatrice équestre et chercheuse, membre de la section, a commencé par expliquer les raisons de son engagement dans les questions de la place de l’animal dans notre société, après avoir pris conscience qu’elle ne pouvait plus continuer à travailler avec des animaux sans respect. Elle est également intervenue pour parler de deux exploitations visitées par l’équipe dans la journée : une porcherie qui suit les principes industriels actuels ( beaucoup d’animaux parqués sans réel espace de liberté), mais qui génère des revenus importants, et une chèvrerie où le jeune couple d’éleveurs fabrique des fromages en essayant d’être attentifs aux cycles naturels des animaux et leur cadre de vie, mais qui s’est retrouvé avec des difficultés financières, notamment liées au manque d’aide pendant la crise du Covid. (Cependant aujourd’hui la courbe redevient positive).

Lise Gaignard, psychanalyste, a développé la conceptualisation du travail sur lequel elle a écrit, et sur le travail animal, présent partout ( l’accompagnement de personnes vulnérables, la conduite de troupeaux d’élevage, la réalisation de performances scéniques, l’intervention policière dans l’espace public, etc.) qui éclaire la manière dont les animaux mobilisent leur subjectivité pour réaliser les multiples tâches qui leur sont confiées au quotidien avec les humains. Et donc à partir de là, leur faire une place sociale au même titre qu’un travailleur.

Jocelyne Porcher, zootechnicienne et sociologue à l’INRAE, a retracé d’une part l’ histoire de l’élevage d’une part, de l’autre l’apparition, à partir de la moitié du XIX e siècle, de la « production animale », c’est à dire une politique qui soutient une vision ultra libérale du développement de l’agriculture, que le cœur du métier d’éleveur « n’est pas de produire de la matière animale exportable, mais de nourrir, de vivre et de travailler avec les bêtes ».Elle a interpellé les partis sur cette question de la place de l’animal peu présente dans les discours. Elle a aussi alerté sur les dangers de ce qui est mis aujourd’hui sur le vocable de « bien être animal » et de « véganisme ».

Nadège Plaineau et Erwan Saladin, pour le PCF, ont rappelé que les 15 propositions de la liste Gauche Unie pour le monde du travail affirmaient clairement le choix de développer une agriculture paysanne, ayant pour objectif d’améliorer les conditions de vie des agriculteurs et le respect de l’environnement. Mais il est vrai qu’il faudrait plus prendre en compte dans nos analyses la question de l’animal lui-même, du vivant dans sa globalité. Macron et Attal, et la FNSEA, ont détourné le sens de la colère de la plupart des agriculteurs en accusant les mesures environnementales, écologiques. C’est une grave erreur qui aura des conséquences pour tout le monde. Les pouvoirs publics devraient plutôt chercher à venir en aide directement, en intervenant de manière plus volontariste dans la formation, le conseil, l’installation, à l’exemple de la ferme collective de la Mouvette à Courcy où six jeunes agriculteurs aux compétences complémentaires ont pu s’installer sur une ferme suite à un appel à projet du département.

Jacky a rappelé l’action des sénateurs communistes à l’origine du vote contre l’application du CETA, traité de libre échange entre l’UE et le Canada.

Au cours de la collation qui a suivi de riches débats et interventions dans la salle, les personnes présentes ont souligné la qualité de la conférence et appelé à proposer à nouveau ce type d’événement, tout en dégustant de très bons fromages de la chèvrerie Le Petit-Saint-Poisien.

Propositions de lecture :

Cause animale, cause du capital de Jocelyne Porcher.

Les psychanalystes et le travail de Lise Gaignard.

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Rencontre pour la paix

La venue de Jean-Paul Lecoq dans la Manche a été consacrée à la mémoire et l’histoire du 80e anniversaire du débarquement, entre Carentan les marais et Utah Beach en passant par un hommage à la résistance populaire à Sainte-Marie-Du-Mont. Une résistance qui a été la condition nécessaire pour la victoire sur le nazisme.Cette mémoire nous engage pour construire la paix dans l’Europe du 21e siècle. Elle sera le socle d’une nouvelle diplomatie européenne.

Une journée commencé par le rappel cette paix promise il y a 80 ans par l’engagement des soldats sur les plages de Normandie comme par le sacrifice des femmes et hommes des maquis de la résistance. Une journée conclue à Cherbourg-en-Cotentin par une soirée d’échanges avec Jean-Paul Lecoq sur les modalités de la construction de la paix dans un monde nécessairement multipolaire.

Pour la paix.

Le député communiste normand Jean-Paul Lecoq sera près dans la Manche le jeudi 2 mai. Membre de le commission des affaires étrangères, la visite du député Lecoq sera consacrée à la paix. Un objectif politique qui reste primordial 80 ans après le 6 juin 1944, que ce soit pour notre département, notre pays comme pour l’ensemble du continent européen.

L’ordre international né de la seconde guerre mondiale est profondément remis en cause. Chaque année, les rencontres Tocqueville qui ont lieu dans notre département en font l’analyse. Ainsi, en 2022, nombre de pays africains, asiatiques ou sud-américains, se sont abstenus sur la résolution de l’ONU condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Sur le conflit israélo-palestinien, l’Afrique du Sud a saisi la Cour internationale de justice pour les massacres commis par l’armée israélienne à Gaza.

Loin de nier le droit à l’existence de l’Ukraine ou d’Israël, ces faits diplomatiques portent en eux l’exigence d’une refondation de l’ordre international en adéquation avec la réalité d’un monde multipolaire.

Les commémorations du débarquement n’auront de sens que si elles dessinent des perspectives de paix pour demain. Le PCF Manche avec la venue de Jean Paul Lecoq entend poser un certain nombre d’éléments dans le débat public :

-La nécessité de la construction d’une Union européenne politique qui ne peut se résumer à un vaste marché de mise en concurrence des Européens. Dans la Manche, depuis 1967 et la venue de De Gaulle à l’Arsenal de Cherbourg, nous savons que la France a un rôle fondamental dans la construction d’une véritable diplomatie européenne.

-Cette autonomie diplomatique permettra à l’UE de ne plus dépendre de l’OTAN et du parapluie américain.

-Des initiatives diplomatiques pourront alors être immédiatement prises. Sur le conflit israélo-palestinien afin d’obtenir un cessez-le-feu, préalable indispensable à l’ouverture de négociation de paix. Sur le conflit russo-ukrainien, une Europe qui ne sera plus perçue comme la pointe avancée de la diplomatie américaine, retrouvera la main sur les initiatives de paix.

-Cette nouvelle configuration diplomatique impose de repenser l’industrie de l’armement. Nos armées ne peuvent pas être les VRP des marchands d’armes qui structurent leurs stratégies industrielles sur le profit. L’Europe de la défense a d’autres objectifs, ceux d’être un outil de paix et de stabilité dans ce nouvel ordre international. Elle ne peut donc reposer que sur un contrôle démocratique et public de l’industrie de l’armement.

Le 2 mai, nous invitons donc la population à venir participer largement aux échanges sur ces enjeux de paix avec Jean Paul Lecoq, le midi dans le salon d’honneur de la mairie de Carentan et à 18h en la salle des fêtes de Cherbourg-en-Cotentin.

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Pour un Cotentin de l’énergie au service l’intérêt général

Le 2 avril dernier, la direction de LM Wind Power se félicitait de l’entrée à la Bourse de New-York de sa société-mère GE Vernova, elle-même filiale du groupe Genral Electrics. Ce même groupe qui a racheté et largement abîmé Alstom, fleuron industriel français.

Au moment même où la perspective de dividendes importants faisait couler le champagne, la moitié des 650 salariés du site LM Wind Power de Cherbourg se retrouvaient touchés par des mesures de chômage partiel. Une fois de plus, le marché de l’énergie européen a dysfonctionné, la direction avançant les retards de développement des projets d’implantation des éoliennes notamment celui de Dogger Bank.

S’il le fallait encore, la preuve est faite que le marché est une impasse pour la développement et la gestion du secteur industriel de l’énergie. Ce secteur est un bien commun. A la veille des commémorations du 80e anniversaire du débarquement sur les plages normandes, il est nécessaire de rappeler qu’une des premières mesures du gouvernement provisoire de la République française fut la création d’EDF par le ministre communiste Marcel Paul.

A l’aube du 21e siècle face aux défis de la transition écologique, le contrôle public du secteur de l’énergie est une nécessité. Dix ans après un investissement de 100 millions d’euros des collectivités territoriales normandes pour aménager le port de Cherbourg en Cotentin et y accueillir les industries des EMR, les errances stratégiques de LM Wind Power sont inacceptables.

La volonté du ministre délégué en charge de l’industrie et de l’énergie Roland Lescure de passer la voie du décret pour la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie est une source vive d’inquiétude tant les enjeux pour le Cotentin, notre pays et l’Europe sont importants. Dans ce contexte, le PCF Manche exige :

-La tenue d’une débat parlementaire et donc l’élaboration d’une loi sur la PPE

-La création d’un établissement public en charge de toutes les énergies. A l’heure des récentes annonces du développement du site industriel d’Orano-La Hague, il sera le cadre nécessaire de la coordination des différents acteurs du secteur afin de réussir le mix-énergétique.

-La fin de la politique de cadeaux fiscaux du gouvernement aux groupes industriels sans l’exigence de contreparties. Une politique fiscale rationnelle aurait permis d’éviter que le groupe Orano puisse réclamer près de 7 millions d’euros auprès de l’État au détriment du Cotentin et de ses habitants.

Dans l’immédiat, nous appelons à voter massivement aux prochaines éléctions européennes du 9 juin prochain pour la liste La Gauche Unie pour le mode du travail conduite par Léon Deffontaines et sur laquelle figure la candidat manchois Lionel Lerogeron. Cette liste porte l’exigence d’une révision des articles du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) sur l’énergie et la création d’une agence européenne de l’énergie pour enfin sortir de la logique de marché qui n’a fait que rendre nos factures énergétiques toujours plus lourdes.

Solidarité

La Fédération du PCF Manche condamne l’acte odieux dont a été victime la mosquée de Cherbourg-en-Cotentin. Après un tir la semaine dernière, ce sont d’immondes graffitis racistes qui ont recouvert la mosquée.

Nous exprimons notre solidarité et notre soutien le plus total à nos concitoyen.nes musulman.nes. À Cherbourg-en-Cotentin comme partout en France, nous refusons et nous n’accepterons pas que des compatriotes soient attaqués en raison de leur religion. C’est impensable dans un moment où la ville de Cherbourg-en-Cotentin comme le département s’apprête à commémorer le 80e anniversaire du débarquement, épisode décisif de la victoire contre le nazisme.

2024 : Reprenons la Main

Cette année 2024, nous souhaitons qu’elle puisse apporter à chacune et chacun les conditions d’une vie de paix, de dignité et de justice sociale qui permettent de relever les défis économiques, environnementaux ou géopolitiques qui se présentent à notre département. Ces vœux sont un engagement qui est le fruit de travail de militants, d’élus dans la réalité quotidienne des habitants mais ils sont également un appel pour les élections européennes de ce mois de juin 2024. Cette Union européenne technocratique qui semble très lointaine mais sur laquelle il faut absolument reprendre la main car elle détermine beaucoup d’aspects de nos vies.

Cette année 2024, nous souhaitons qu’elle soit celle de la réalisation des politiques de paix par l’application immédiate du cessez-le-feu à Gaza qui sera le signal de le reprise du processus de paix. Le travail diplomatique doit impérativement commencer sur le terrain russo-ukrainien. Nous poursuivrons donc notre engagement dans la construction des mobilisations pour la paix dans tout le département avec l’ensemble des acteurs associatifs, syndicaux et politiques. Pour la liste conduite par Léon Deffontaines, La paix à Gaza comme en Ukraine ne peut faire l’économie d’une Europe politique. Le dialogue entre Israéliens et Palestiniens ou entre Russes et Ukrainiens ne pourra se faire par le seul prisme américain, il nécessite une Europe actrice de la paix. Cela signifie que l’Europe de la Défense ne peut être un business de l’armement concentré à l’échelle européenne. Les Etats doivent reprendre le contrôle public de la fabrication des armes, ce n’est pas une question de formes, cela conditionne la position diplomatique de la France en Europe et dans le monde. La Manche avec le site de l’Arsenal de Cherbourg serait un des pivots de cette nouvelle architecture de la défense européenne.

En ce début d’année 2024, nous sommes pleinement engagés dans la lutte contre la loi immigration que le président ne doit pas promulguer. Nous participerons à la mobilisation collective du 21 janvier. C’est une loi qui entache le principe d’universalisme républicain mais qui crée également de l’injustice sociale pour les étudiants devant présenter une caution pour venir étudier en France ou les familles qui se verront privés dans leurs droits sociaux. Une telle situation est le résultat d’une Europe qui a externalisé sa politique migratoire à l’agence Frontex, choix consacré par la signature du pacte migratoire européen à la veille des fêtes de fin d’année. Le respect de la dignité des personnes impose reprendre la main sur la politique migratoire européenne qui doit reposer sur le triptyque « Accueillir, intégrer, coopérer »

En 2024, nous poursuivons notre engagement pour le pouvoir d’achat. La grande majorité d’entre nous voit son salaire compresser et ses factures exploser notamment celle de l’énergie. Dans leurs mandats d’élus locaux, les communistes activent tous les outils possibles pour permettre à chacun de faire face (CCAS, activation du fonds de solidarité logement…). Il nous faut cependant reprendre la main sur notre outil industriel de production de l’énergie. La libéralisation de ce marché et le démantèlement d’EDF commencé il y a bientôt 20 ans a eu pour seule conséquence de détériorer notre capacité de production d’électricité, de dégrader les conditions de travail des salariés et d’augmenter considérablement nos factures. La création d’EDF par le ministre communiste Marcel Paul a permis la construction d’un véritable service public de l’énergie, les députés européens communistes permettront de retrouver ce service d’intérêt général nécessaire à la construction d’un mix-énergétique permettant une transition écologique et sociale.

Seule 26 % de la viande consommée en France est produite en France. Ce chiffre nous impose de repenser nos filières agricoles et de pêche. Si les militants et élus travaillent à l’échelon des collectivités pour structurer des filières de proximité à l’image de ce qui est fait autour de la cuisine centrale de Cherbourg en Cotentin, il est nécessaire de reprendre la main au niveau européen. Les députés communistes européens travailleront à une réorientation des fonds de la PAC afin de constituer ou de consolider les filières agricoles courtes rapprochant producteurs et consommateurs. Il en va de même pour la pêche, le programme de renouvellement de la flotte ne doit pas aboutir à une concentration de celle-ci qui ferait reposer notre alimentation sur quelques navires usines.

Enfin 2024 doit être l’année de la reconstitution de nos services publics. D’abord pour la jeunesse qui ne peut voir son avenir confié aux seules mains du marché où Parcoursup mettrait en adéquation la demande d’avenir des jeunes et l’offre de boîtes de formation. Il est nécessaire de renforcer l’offre publique de formation du lycée à l’enseignement supérieur qui permettent à chaque jeune de trouver sa place de salarié ET de citoyen. Plus généralement, retrouver des services publics qui seront l’architecture de nos territoires nécessitent d’en finir avec l’austérité européenne imposée depuis l’acte unique de 1986. Cette rupture permettra d’accélérer les politiques de santé engagées à l’échelon local pour la création de centres de santé publics ou les politiques environnementales en sortant nos infrastructures de recyclage des déchets de l’impasse financière (Point fort).

Halte au massacre à Gaza, la France doit exiger un cessez le feu immédiat

Des crimes de masse, visant essentiellement des populations civiles, ont été commis les 7 et 8 octobre par des milices armées du Hamas dans de très nombreuses localités israéliennes. Ces actes de terrorisme nient toute idée d’humanité et nous révulsent.

Le gouvernement israélien a choisi de riposter en mobilisant une énorme capacité de destruction et de mort.

L’armée israélienne soumet la bande de Gaza à des bombardements d’une violence inouïe et à un blocus total. Près de la moitié des habitations ont été détruites. Les hôpitaux, les écoles, les ambulances sont visés. Les habitants sont privés d’eau, d’électricité, de carburant, de nourriture, de médicaments. Un véritable effondrement humanitaire est en cours. Des milliers de femmes, d’hommes, d’enfants (plus du tiers des victimes) périssent sous les bombes. C’est un massacre de masse. Ce sont des crimes de guerre.

En Cisjordanie occupée, la population palestinienne est soumise à la violence redoublée de l’armée et des colons ainsi qu’à un bouclage du territoire.

Comme l’a rappelé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres : « aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international », qui est le même pour toutes et tous, à commencer par le droit international humanitaire.

Il est urgent d’agir. La résolution de l’ONU appelant à une trêve humanitaire votée par la France, est un point d’appui. La France doit maintenant concrétiser son vote en faisant pression sur le gouvernement de l’État d’Israël pour que la résolution soit mise en application, et rejouer un rôle diplomatique qu’elle avait renoncé à assumer.

Nous exigeons immédiatement :

  • Un cessez-le-feu avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population
    ainsi que le retrait de l’armée israélienne de Gaza.
  • La libération des otages
  • La mise en place de corridors humanitaires pour acheminer les produits de première nécessité.
  • La protection de toutes les personnes civiles quelle que soit leur nationalité.
  • La levée du blocus de Gaza en place depuis 2007.
  • La fin de la politique de colonisation en Cisjordanie et Jérusalem-est.
  • La reconnaissance de l’État de Palestine par la France sur la base des frontières de 1967, avec
    Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’État israélien, pour que les deux peuples réconciliés
    vivent en paix et en sécurité.
  • L’application de la résolution n° 242 du Conseil de sécurité des Nations unies de 1967, exigeant
    le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés, pour une paix juste et
    durable !

SIGNATAIRES :
AFPS (Association France Palestine Solidarité), Amnesty International, CGT, CMDDF (Comité Manche Droits des Femmes), Coopérative Citoyenne, FSU, Génération.s, GRS, LDH, Les Écologistes (EELV), LFI, La Libre Pensée, MJCF (Mouvement des Jeunes Communistes de France), Mouvement de la Paix, MRAP, NPA St Lô, PCF, PS, Solidaires, Vert-Jaune-Rouge.

Les sénatoriales, un moment démocratique stratégique pour notre département face aux défis du 21e siècle.

Depuis maintenant plusieurs semaines, la Fédération du PCF de la Manche s’engage pleinement dans la construction d’une liste d’unité de la gauche pour les élections sénatoriales de septembre 2023. Ce travail politique obéit à deux principes essentiels : le dialogue constant avec nos partenaires de gauche et l’élaboration de propositions ancrées dans les territoires au plus près des besoins des populations et des élus locaux.

Le besoin d’une alternative politique dans nos territoires, qu’ils soient ruraux, urbains ou littoraux, a définitivement émergé lors des élections législatives de 2022.

Ainsi, la campagne réussie de Gaëlle Vérove, poussant Stéphane Travert à un 2nd tour, a confronté deux projets très différents sur le devenir de l’agriculture et de la ruralité dans notre département.

Ces sénatoriales doivent permettre de poursuivre et d’ouvrir les chantiers d’aménagement du territoire ré- pondant aux besoins des élus confrontés aux défis du 21eme siècle.

  • Sur l’aménagement du territoire, le principe du Zéro Artificialisation Nette impose de repenser le développement de nos bourgs ruraux comme de nos centres urbains au sein desquels chacun(e) doit trouver sa place. L’accès au logement pour tous, un développement économique durable ou les outils de l’action sociale de- viennent des enjeux fondamentaux.
  • Sur l’accès aux service publics, il est indispensable de garantir le droit à la santé, à l’éducation et à la culture dans tous les territoires de notre département. Les actions engagées pour le développement des centres de santé municipaux et communautaires sont un exemple d’outil permettant d’articuler actions de l’Etat et des collectivités territoriales.
  • Sur le développement industriel du sud au nord du dé- partement doit engager le futur Sénat comme le lien né- cessaire entre toutes les échelles de l’action publique. La croissance inédite du port industriel de Cherbourg en Cotentin sur le mix-énergétique doit par exemple conduire l’Etat à faire évoluer le plan territorial de formation (carte de formations dans nos lycées, BTS et en- seignement supérieur).

Le PCF Manche se félicite de l’accord politique EELV- PS-PCF trouvé nationalement. Dans notre département, nous poursuivrons dans ces prochains jours, si déterminants, notre engagement unitaire afin de finaliser la composition d’une liste de gauche écologique, sociale et solidaire conduite par Sébastien Fagnen pour le PS. Une liste en situation de gagner le 24 septembre prochain, reflet de l’ensemble des territoires manchois au cœur desquels élus, citoyens, acteurs socio-économiques inventent au quotidien ces alternatives poli- tiques nécessaires.

Communiqué de Presse
de la Fédération Manche du PCF